«Connaissances, attitudes et pratiques liées à la planification familiale et à l'égalité des sexes chez les maris des adolescentes au Niger" est un article publié dans le Santé publique mondiale journal, qui provient d'Equimundo, de l'initiative OASIS et du Centre sur l'équité entre les sexes et la santé de l'Université de Californie à San Diego Mariage d'enfants, fécondité et planification familiale au Niger : résultats d'une étude inspirée de l'Enquête internationale sur les hommes et l'égalité des sexes (IMAGES) rapport.
Malgré le taux de fécondité le plus élevé au monde, les recherches sur les hommes nigériens et la planification familiale (PF) sont limitées. Cet article présente des données d'enquête collectées dans la région de Dosso, au Niger, en 2016 auprès de 1 136 hommes, époux d'adolescentes. L'article présente des statistiques descriptives et une régression logistique bivariée et multivariée sur trois résultats dichotomiques : (a) la connaissance des contraceptifs modernes ; (b) la conviction que seuls les maris devraient prendre les décisions en matière de PF ; et (c) le recours actuel à la PF.
Environ 56% avaient déjà entendu parler de la pilule, 6% avaient déjà entendu parler d'un dispositif intra-utérin et 45% avaient déjà entendu parler d'un injectable. Dans nos analyses multivariées, le rapport révèle : la connaissance d'au moins une méthode moderne par un homme était significativement associée à son âge, au niveau d'éducation de sa femme, à son idéologie de genre et à sa participation aux décisions en matière de santé ; la conviction des hommes que les décisions en matière de planification familiale devraient être prises par eux seuls était associée à l'éducation coranique du mari, à son idéologie de genre et à ses attitudes envers les violences faites aux femmes ; les déclarations des hommes concernant l'utilisation actuelle de la planification familiale par leurs épouses adolescentes étaient associées à l'éducation coranique des hommes, à l'implication de la femme dans ses propres décisions en matière de santé et à la conviction que les hommes devraient être seuls responsables des décisions en matière de planification familiale. Ces résultats suggèrent que les interventions devraient viser à réduire les inégalités entre les sexes afin d'accroître le recours à la planification familiale.