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Adapté de l'article « Un groupe cherche à mettre fin à la violence sexiste par le biais des écoles » dans Les Nouveaux Temps

Le Centre de ressources pour hommes du Rwanda (RWAMREC) mène une campagne visant à changer l’état d’esprit des jeunes hommes et femmes dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la violence sexiste par le biais des clubs Boys 4 Change dans les 55 écoles secondaires du district de Karongi au Rwanda.

Dans le cadre du projet Prévention+, le programme cherche à s’attaquer aux causes profondes de la violence sexiste : les contextes sociaux, économiques, religieux et culturels qui façonnent les attitudes inéquitables et favorables à la violence.

L'approche Prévention+ intervient à quatre niveaux de la société : individuel, communautaire, institutionnel et gouvernemental. Ce faisant, le programme vise à garantir un impact durable et à transformer les facteurs sociaux et structurels qui se renforcent mutuellement et favorisent la violence sexiste et sa persistance.

Chrystel Intaramirwa, la coordinatrice du projet, a expliqué que le projet basé à Karongi crée des clubs Boys 4 Change dans chaque école secondaire composés de 60 personnes, dont 30 femmes et 30 hommes, qui se réunissent une fois par semaine pour discuter des questions de genre.

Elle explique que les groupes bénéficient de l'accompagnement du personnel scolaire formé par le RWAMREC. Cette formation vise à doter le personnel des outils et du savoir-faire nécessaires pour interagir avec les jeunes et les adultes, hommes, femmes et couples, sans discrimination ni préjugés.

« La cible réelle du projet est la jeunesse, et grâce à l'approche des clubs Boys 4 Change, cela signifie que les jeunes hommes et femmes participent à des programmes complets de prévention de la violence sexiste qui, dès leur plus jeune âge, commencent à discuter ensemble de la manière de penser et de parler de l'égalité des sexes, de la sexualité et des relations non violentes », a-t-elle déclaré. Les Nouveaux Temps.

Elle a ajouté qu'au début du projet, les clubs n'accueillaient que des garçons, mais qu'il a ensuite été décidé d'y inclure également des filles. Cela, a-t-elle expliqué, s'explique par le fait que les violences sexistes surviennent le plus souvent dans le cadre des relations amoureuses, et que la prévention exige un effort collaboratif.

Prévention+ est un programme multinational quinquennal qui vise un monde où des relations saines, respectueuses et égalitaires sont la norme. Outre le Rwanda, sous la direction du RWAMREC, le projet est actif en Indonésie, au Pakistan et en Ouganda, ainsi que dans certaines régions du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.


Prévention+ est mené par un consortium composé d'Equimundo, Rutgers et Sonke Gender Justice, financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères. En savoir plus sur Prévention+ ici.

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